The Canadian Public Health Association's 97th Annual Conference focussed on this difficult question. The question remains difficult not in terms of knowledge but in terms of action. Speakers focussed on people, places and social change, pointing out that despite Canada's having one of the healthiest populations in the world, major health disparities continue to persist, especially for some population groups. People in low socio-economic situations, those of Aboriginal descent, those living in certain regions and communities across the country, women and children, the homeless and the under-housed, tend to be more disadvantaged than others. At the national level, the gap between rich and poor is growing. However, disparities are produced in whole societies and do not just occur among the obviously deprived.
Our health is influenced by the places in which we live, work, learn, and play. Settings such as the communities and neighbourhoods where we reside, the home, daycare and recreation settings, workplaces, schools, and so on all have profound effects on our health. Understanding the impacts of these environments on our well-being and at what times they have a critical role to play throughout the life course are paramount.
The Honourable Monique Begin, the respected former Minister of Health and Welfare, pointed out that while Canada has a generous medical care system, Canada's welfare system is parsimonious at best... rebalancing of the health budget is what is needed.
In his column in a recent issue of the Globe and Mail,1 Andr� Picard highlighted the comments of Sir Michael Marmot, admonishing attendees to deal with "the causes of the causes of poor health" - the social determinants of health.
Mr. Picard went on to quote a recent report from the United Nations Committee on Economic, Social and Cultural Rights, which "underscored just how frayed Canada's social safety net has become... In Canada, only 17.8 per cent of public expenditures are on social programs other than health; in Sweden, by contrast, that figure is 36.8 per cent. According to the Organization for Economic Co-operation and Development, 21 European countries spend more on social programs than Canada... Not coincidentally, all those countries spend less than Canada on health."1
The implicit message is that we ignore the welfare side at our peril. "We can pay now with decent social programs or pay later with increased health costs."
Elinor Wilson
Chief Executive Officer
REFERENCE
1. Picard A. Untreated social ills make for higher medical costs. Globe and Mail June 22, 2006; pg. Al 5.
Qu'est-ce qui d�termine la sant� du public?
La 97^sup e^ Conf�rence annuelle de l'Association canadienne de sant� publique a port� sur cette question qui demeure difficile, non parce que nous manquons de connaissances, mais parce que nous n'agissons pas. Les conf�renciers ont parl� de gens, de lieux et de changement social, en faisant remarquer que m�me si la population canadienne pr�sente l'un des meilleurs bilans sant� au monde, d'importantes disparit�s de sant� continuent d'affliger certains groupes. Les personnes en milieux d�favoris�s, de descendance autochtone ou vivant dans des r�gions et des collectivit�s particuli�res du pays, les femmes et les enfants, les sans-abri et les mal log�s ont tendance � �tre plus d�savantag�s que les autres. A l'�chelle nationale, l'�cart entre les riches et les pauvres s'accro�t. Toutefois, les disparit�s se produisent au sein de soci�t�s enti�res et ne se limitent pas seulement aux milieux d�favoris�s les plus �vidents.
Les milieux dans lesquels nous vivons, travaillons, apprenons et jouons ont tous une incidence sur notre sant�. La communaut� et le quartier o� nous vivons, la maison, la garderie, les lieux de travail et de loisirs, les �coles, et ainsi de suite, ont un effet consid�rable sur notre sant�. C'est pourquoi il est essentiel de bien comprendre quels effets ont ces milieux sur notre bien-�tre et � quel moment de notre vie ils se manifesteront.
L'honorable Monique B�gin, ancienne ministre respect�e de la Sant� et du Bien-�tre social, a soulign� que le syst�me de soins de sant� canadien est g�n�reux, mais que notre syst�me d'aide sociale est parcimonieux, pour ne pas dire minimal... et qu'un r��quilibrage du budget de la sant� s'impose.
Dans l'une de ses chroniques pour le Globe and Mail1, le journaliste Andr� Picard reprend les observations de Sir Michael Marmot, lequel a engag� les d�l�gu�s � s'occuper des � causes des causes de la mauvaise sant� �, c'est-�-dire des d�terminants sociaux de la sant�.
M. Picard cite ensuite un r�cent rapport du Comit� des droits �conomiques, sociaux et culturels des Nations Unies � qui souligne � quel point le filet de s�curit� sociale canadien s'effiloche. Au Canada, on consacre seulement 17,8 % des d�penses publiques aux programmes sociaux autres que la sant�; en Su�de, par contre, ce chiffre est de 36,8 %. Selon l'Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques, 21 pays europ�ens consacrent davantage d'argent � leurs programmes sociaux que le Canada... Ce n'est pas une co�ncidence si tous ces pays d�pensent moins que le Canada pour la sant�1. �
Sous-entendu : il est dangereux de n�gliger l'aide sociale au profit de la sant�. � Si nous n'investissons pas maintenant dans des programmes sociaux d�cents, il y aura in�vitablement un prix � payer, car les co�ts des soins de sant� vont augmenter. �
La chef de direction,
Elinor Wilson
REFERENCE
I. PICARD, Andr�. � Untreated social ills make for higher medical costs �, Globe and Mail (22 juin 2006), p. Al5.
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